JE T’AIME EFFONDREMENT

Le cadre, c’est la tendresse. Le sujet, c’est l’effondrement*.
L’objectif, c’est de réussir à faire de ça un spectacle, entre cabaret, stand-up comédie et rituel chamanique, avec la coopération du public. C’est casse-gueule mais c’est dans le thème, alors ça va.
Solo coopératif (à peu près) écrit • joué • chanté • dansé • semi-improvisé par Julien Daillère.
Merci à la costumière Laurette Picheret pour le perfectionnement des costumes.
Contenus en ligne : Benjamin Trouche.
Production tournée : Marie Concessa.
Bande-annonce.
ACTUELLEMENT EN TOURNÉE
Durée et public : 60 min • 8 ans et plus • jauge selon configuration.
Espace : lieux équipés, lieux non-dédiés, plein air (3h de montage, 1h de démontage)
Transport : train depuis Clermont-Ferrand (ou voiture).
Équipe : 1 à 2 personnes en tournée selon configuration (régie lumière pour lieux équipés).
>>> Captation intégrale : sur demande
>>> Pistes pédagogiques (pdf) ou au format Word (.docx) : à venir
>>> Fiche technique : sur demande


Samedi 10 mai 2025 • 20:00
La Grange • Billom (63)
Réservé aux adhérent·es, nous contacter pour infos.
Samedi 24 mai 2025 • 15:00
Dimanche 25 mai 2025 • 13:00
Parc de Fongravey • Blanquefort (33)
dans le cadre du festival Echappée Belle, Carré-Colonnes scène nationale
Réservation : site du festival
Du jeudi 26 au samedi 28 septembre 2024
Centre Culturel Le Bief • À domicile chez des particuliers • Ambert (63)
Du mercredi 14 au samedi 17 août 2024 • 09:00
Cour de la Visitation • Pastille n°51 • Aurillac (15)
Dans le cadre du Off du Festival d’Aurillac
Vendredi 07 juin 2024 • 19:00
La Forêt des Arboris • Rond-point des 13 vents • Aydat (63)
Dans le cadre du Festival Nuits des Forêts
Mardi 28 mai 2024 • 20:30 • Festival Les Irrépressibles
Les Abattoirs • 1 route d’Ennezat • Riom (63)
Vendredi 24 mai 2024 • 19:00
Samedi 25 mai 2024 • 16:30
Maif Social Club • 37 rue de Turenne • Paris 3 (75)
Vendredi 05 avril 2024 • 20:30
La Passerelle • Le Pont de Menat • 63440 Pouzol (63)
Samedi 23 mars 2024 • 20:00
La Lisière • 27 route de Coudes • Neschers (63)
Mercredi 13 mars 2024 • 20:00
Malraux scène nationale Chambéry Savoie • 67 place François Mitterrand • Chambéry (73)
Dans le cadre du D.A.M.E. Festival
Vendredi 16 février 2024 • 20:30
Guinguette Folle Allier • 2 rue du Haut Pavé • Yronde et Buron (63)
Jeu 28 septembre 2023 • Dîner : 19:00 • Spectacle : 20:30
Café du Quai • 3 quai de la porte neuve • Billom (63)
Dim 17 septembre 2023 • 18:30.
La Villa les Roses • 8 rue Jean Chavoix • Excideuil (24).
Réservation : entrée libre.
Sam 02 septembre 2023 • 18:30
Potager créatif • Beaumont (63)
Du mer 23 au sam 26 août 2023 • 10:00
Festival d’Aurillac (15)
Square des Frères Andrieu, Pastille 97
Ven 07 juillet 2023 • 21:00
VVF Montpeyroux Auvergne • 2 route de Coudes • Parent (63)
Dans le cadre de l’Été culturel et du partenariat de l’UNAT avec la DRAC Auvergne Rhône-Alpes
Ven 03 mars 2023 • 20:30
Bar associatif Le Temps des Noyaux • 14 rue du Dr Ebrard • Bourg en Bresse (01)
Sam 25 février 2023 • 20:00 à 22:00
Le Hangar (quartier Les Salins) • 31 rue Drelon • Clermont-Ferrand (63)
3ING – « Double Obèle » (Combinaison, Maria Let, Yoann Sarrat) – Loopstation, rétroprojection live, danse : 30 min
Cie La TraverScène, « Je t’aime effondrement » : 60 min
Sam 28 janvier 2023 • 20:00 à 22:00
Salle du Bien Assis (à côté de la Tôlerie) • 12 rue du Bien assis • Clermont-Ferrand (63)
Dans le cadre d’une soirée partagée avec la cie FREEING
Cie FREEING, « FE4LS » : 30 min
Cie La TraverScène, « Je t’aime effondrement » : 60 min
Mer 09 novembre 2022 • 21:00
La Goguette • 61 av de l’union soviétique • Clermont-Ferrand (63)
Sam 06 août 2022 • 15:00
Domaine culturel • St Lézin (49)
Dans le cadre du festival des low-techs L’Ouvre-Boîte, avec l’association Un pas de côté
Ven 24 juin 2022 • 21:30
Malraux scène nationale Chambéry Savoie • 67 Place François Mitterrand • Chambéry (73)
Dans le cadre de l’Université d’été
Sam 07 mai 2022 • 21:00
La Goguette • 61 av de l’union soviétique • Clermont-Ferrand (63)
Sam 12 mars 2022 à 20:00
Le vent se lève • 181 av Jean Jaurès • Paris 19 (75)
Ven 18 février 2022 • 20:00
Le 7ème Ciel • théâtre d’appartement • Marseille (13)
Jeu 11 novembre 2021 • 21:00
La Goguette • 61 av de l’union soviétique • Clermont-Ferrand (63)
Sam 12 juin 2021 • 21:00
La Goguette • 61 av de l’union soviétique • Clermont-Ferrand (63)
NB : sortie de salle à 22:15 maximum, le couvre-feu aura passé à 23:00
Jeu 03 juin 2021 • 13:30 : repr. réservée aux élèves du lycée
Ven 04 juin 2021 • 13:30 : repr. aussi accessible aux pros
Lycée Diderot (dans le CDI) • 61 rue David d’Angers • Paris 19 (75)
Festival Une petite part #1, par Une pièce à emporter, avec Actes If.
Ven 11 sept 2020 • 21:00 • Première
Ven 23 oct 2020 • 21:00
La Goguette • 61 av de l’union soviétique • Clermont-Ferrand (63)

« C’est très simple ! »
Retrouvez une présentation de ces dispositifs sur la chaîne Youtube « C’est très simple », avec notamment un tuto pour le gonflonaute : cliquez ici !
Où accueillir le spectacle ?
Quelques exemples de configurations :
Aborder le thème de l’effondrement avec tendresse
Depuis la création de Cambodge, Se souvenir des images en 2018, Julien Daillère a choisi la tendresse comme cadre de travail pour guider ses choix artistiques dans la construction des spectacles qu’il propose au public. Par là, il recherche une forme de fluidité dans le passage permanent d’une émotion à une autre au fil de la représentation, des émotions qui émergent sans violence et dont la nature est plurielle, mêlée. C’est une piste qu’il continue de suivre et dans laquelle s’inscrit son choix d’aborder le sujet de l’effondrement.
Comment attendrir la réception d’une telle thématique, qui peut faire surgir des émotions extrêmes et des angoisses de fin du monde, afin d’échapper à la sidération ou à la dépression ? C’est aujourd’hui une problématique majeure dans la vie adolescente et adulte. C’est le défi qui est au cœur de ce spectacle au sein duquel se répondent humour et tendresse. C’est aussi la raison pour laquelle il veut proposer aux spectateurs de prendre part au déroulement de la représentation de manière résolument active.
Accueillir la créativité d’un public en action
Face aux annonces alarmantes quant à notre avenir commun, nous sommes facilement submergé·s par des émotions qui, entre sidération, fascination et sentiment d’impuissance, sont violemment paralysantes. C’est pourquoi Julien Daillère souhaite accompagner les spectateurs et spectatrices dans la mobilisation de leurs capacités créatives pour vivre la représentation en action. Dans la continuité du spectacle C’est bon. E ok. Rendben. This is just a story, il souhaitait leur confier la réalisation d’effets scéniques, principalement au niveau sonore. Avec la crise sanitaire, il a finalement modifié le mode de participation : activation d’un gonfleur à pied, discussion au téléphone, envoi de mots pour guider une improvisation… L’interaction dépasse la seule construction d’effets scéniques, de même que ce solo coopératif sort des théâtre équipés pour investir d’autres espaces (salles de conférence, tiers-lieux, médiathèques, appartements, etc.).
Extraits audio de la démarche en cours :
Lors du festival « Sans Transition ? » de St Lézin, après 4 jours de laboratoire aux côtés d’une trentaine d’artistes invités travaillant aussi sur la thématique de l’effondrement. Voilà deux extraits audio de cette présentation de travail en cours.
1er extrait : avant de passer le relais aux spectateurs, il s’agit de lancer des pistes, de construire peu à peu l’atmosphère la plus propice à leur participation. Cette présentation de la démarche sur la sonorité animale du langage humain, et sur la proposition d’un nouveau sens au vocable « effondre », fait désormais partie du spectacle.
2ème extrait : il est tiré d’une série d’expérimentations avec le public présent. Quels effets scéniques peut-on envisager au niveau sonore? Le spectacle se construit dans un aller-retour permanent entre les effets scéniques testés et réussis, disponibles pour la dramaturgie, et les effets scéniques souhaités au fil de l’avancée en écriture (sont-ils possibles?). En raison de la situation sanitaire, il n’est malheureusement plus question de claquer la langue et de faire le bruit des vagues, le spectacle s’est adapté.
Le solo comme point de départ de l’action collective et créative
La forme du solo peut constituer un tremplin idéal pour favoriser l’implication du public dans la réalisation collective d’un spectacle. Sa participation concrète passe par l’investissement des places laissées vacantes par l’absence de partenaires de scène ou de matériel technique. Cette insuffisance de la scène encourage et légitime la coréalisation – voire cocréation en direct – de la lumière, du son, de la musique, du jeu, etc., notamment grâce à ce que les gens ont habituellement sur eux (un téléphone, des clés, etc.). C’est la raison pour laquelle Julien Daillère parle de « solo coopératif ». C’est l’atmosphère bienveillante, d’une naïveté parfois clownesque, qui encourage la participation des spectateurs et des spectatrices, tout en leur laissant la marge de manœuvre nécessaire à l’expression de leur créativité.
(*) : La notion d’effondrement, qu’elle soit plébiscitée ou controversée, fait partie des termes fréquemment employés dans les médias pour évoquer la fin (souvent considérée par les auteurs comme progressive et déjà entamée) de notre modèle de civilisation thermo-industrielle. Parmi les personnalités qui ont contribué à sensibiliser l’opinion publique et les médias en parlant d’effondrement, citons notamment les scientifiques Dennis Meadows, Joseph Tainter et Jared Diamond ou encore les auteurs du livre Comment tout peut s’effondrer paru en 2015, Pablo Servigne et Raphaël Stevens.
Production : La TraverScène. Partenaires : Merci au Festival « Sans Transition? » et à l’association Un pas de côté (St Lézin, 49) pour leur accueil en laboratoire. Merci à Zaoum (Clermont-Ferrand, 63) pour une résidence de création. Merci à la Fabrica de Pensule pour la mise en lien avec des groupes scolaires en Roumanie. Merci à La Goguette, tiers-lieu à Clermont-Ferrand, 63) qui a accueilli la création du spectacle. Merci à Anis Gras, le lieu de l’autre (Arcueil, 94) qui avait prévu d’accueillir une résidence de travail pendant le confinement du printemps 2020, en lien avec des groupes scolaires à proximité.




